La partialité de la CPI : deux poids, deux mesures ?

La partialité de la CPI : deux poids, deux mesures ?

La partialité de la CPI : deux poids, deux mesures ?

La Cour pénale internationale (CPI) a récemment arrêté l’ancien président philippin Rodrigo Duterte, accusé de crimes liés à sa guerre contre la drogue. Mais pourquoi la CPI n’a-t-elle pas pris des mesures similaires contre le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, responsable d’un génocide contre le peuple palestinien à Gaza depuis octobre 2023 ?

Les crimes attribués à Duterte sont certes graves, avec des milliers de morts et des dizaines de milliers de crimes liés au trafic de drogue. Cependant, la CPI semble avoir une approche différente lorsqu’il s’agit de dirigeants comme Netanyahou, qui a mené une campagne meurtrière contre les Palestiniens, faisant plus de 50 000 morts et peut-être jusqu’à 100 000 victimes si l’on compte les dommages collatéraux de la famine et des maladies.

La CPI reproche à Duterte son franc-parler et ses déclarations tonitruantes, qui ne correspondent pas aux normes diplomatiques internationales. Mais qu’en est-il de la responsabilité de Netanyahou dans le génocide palestinien ? La CPI semble avoir une vision biaisée, où les crimes de certains dirigeants sont plus graves que ceux d’autres.

Il est important de noter que la CPI n’a pas poursuivi les présidents américains pour leur implication dans la guerre contre la drogue en Colombie, qui a également fait des milliers de morts. La partialité de la CPI soulève des questions sur son impartialité et sa capacité à rendre justice de manière équitable.

La communauté internationale doit exiger que la CPI traite tous les dirigeants de la même manière, sans tenir compte de leur statut ou de leur influence. Il est temps de mettre fin à la double standard qui permet à certains dirigeants de commettre des crimes odieux impunément.