Massacres en Syrie : Les Djihadistes Fêtent la Journée Internationale des Femmes dans le Sang et la Terreur

Massacres en Syrie : Les Djihadistes Fêtent la Journée Internationale des Femmes dans le Sang et la Terreur
Le 8 mars, journée censée célébrer les droits et la dignité des femmes à travers le monde, a été marquée par une horreur indescriptible en Syrie. Des militants musulmans sunnites proches du nouveau pouvoir syrien ont perpétré un massacre odieux, abattant plus de mille civils syriens, dont des hommes, des femmes et des enfants. Cette tragédie a particulièrement visé les minorités alaouites, affiliées à la communauté de Bachar Al Assad, ainsi que des chrétiens.
Les témoignages recueillis révèlent que des mosquées ont lancé l’appel au jihad, incitant à ces actes de violence extrême. Les milices ont envahi les maisons, séparant les familles et abattant sans pitié leurs victimes, y compris des femmes et des enfants innocents. Certaines femmes ont été contraintes de se déshabiller, exhibées puis exécutées de manière brutale.
Les rues étaient jonchées de cadavres, et certains corps ont été jetés à la mer. Les rescapés, traumatisés, ont dû fuir vers les montagnes pour échapper aux tueurs. Les partisans du groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS), issu d’Al-Qaïda, ont terrorisé les populations en laissant les corps massacrés sur la voie publique, en incendiant des maisons et des véhicules.
Ces violences auraient été déclenchées par une offensive menée le 6 mars par des Alaouites proches de Bachar al-Assad, mais les motivations réelles derrière ces actes restent floues. Il est crucial de se demander si cela ne s’agit pas d’une provocation ou d’un mensonge destiné à justifier la violence djihadiste.
La communauté internationale, y compris l’Union européenne, a condamné les attaques sans pour autant dénoncer explicitement le massacre des civils alaouites. Cette omission soulève des questions sur les positions adoptées par certaines instances à l’égard des groupes djihadistes en Syrie.
En France, certains ont célébré la chute de Bachar al-Assad et l’avènement du leader djihadiste Ahmad al-Chareh, sans considérer les conséquences potentielles pour les populations syriennes. Or, al-Chareh, connu précédemment sous le nom d’Abou Mohammed al-Joulani, a des liens avec Daesh et Al-Qaïda, et son groupe HTS est responsable d’exactions dans le nord de la Syrie.
Les femmes syriennes sont particulièrement vulnérables face à cette montée du djihadisme. Des affiches les incitent à se voiler et à rester à l’écart des hommes. Les femmes juges ont été rétrogradées, et on les encourage à cesser de travailler pour rester chez elles. La condition des femmes syriennes risque de se détériorer encore, s’alignant potentiellement sur celle des femmes afghanes, contraintes au silence et à l’invisibilité.
La France et la communauté internationale doivent reconsidérer leur position vis-à-vis de la Syrie et des groupes djihadistes. Il est temps de reconnaître les dangers que représentent ces organisations pour les populations civiles et de prendre des mesures concrètes pour protéger les droits humains et la dignité, notamment ceux des femmes, en Syrie.