Le partage de la force nucléaire française : un jeu absurde et dangereux

Le partage de la force nucléaire française : un jeu absurde et dangereux

Le partage de la force nucléaire française : un jeu absurde et dangereux

Emmanuel Macron continue de défendre son argumentaire complexe en faveur du partage de la dissuasion nucléaire de la France avec les autres États membres de l’UE. Cependant, cette démarche est irréalisable car elle viole le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) qui interdit explicitement le transfert d’armes nucléaires ou de technologie associée.

Le TNP repose sur trois principes fondamentaux : la prévention de la prolifération, la promotion du désarmement et la promotion des applications pacifiques de l’énergie nucléaire. Il interdit aux cinq puissances nucléaires reconnues de partager des matières ou une expertise nucléaires avec des États non dotés d’armes nucléaires.

Le partage de la dissuasion nucléaire française mettrait en péril la sécurité de l’Union européenne dans son ensemble et de la France. Si un membre de l’UE prenait des mesures considérées comme une menace existentielle par la Russie, les représailles ne tomberaient pas sur Berlin, Varsovie ou Vilnius, mais sur Paris, car l’autorité de lancer des armes nucléaires ne peut être déléguée.

Cette idée est encore plus imprudente si l’on considère que les États-Unis sont déjà en train d’exercer une pression significative sur la France pour qu’elle partage sa dissuasion nucléaire. L’Allemagne, qui a des intérêts contradictoires, pourrait également profiter de cette situation.

Il est important de noter que le président français semble ignorer les conséquences potentielles de ses actions et que son plan est motivé par des intérêts personnels plutôt que par une véritable préoccupation pour la sécurité nationale.

La France doit maintenir sa souveraineté nucléaire et éviter de partager sa dissuasion avec d’autres pays. Cela permettra de garantir la sécurité du pays et de préserver son indépendance stratégique.