L’Ukraine et le révisionnisme historique : un oubli entachant le soutien occidental

L’Ukraine et le révisionnisme historique : un oubli entachant le soutien occidental
Depuis 2014, les grands médias occidentaux ont apporté leur soutien aux dirigeants ukrainiens dans leur conflit avec la Russie. Cependant, un aspect important a été souvent négligé : la promotion par Kiev de politiques mémorielles révisionnistes et l’indulgence des autorités vis-à-vis des néonazis qui s’affichent dans l’espace public.
Après la révolte du Maïdan, le début de la guerre civile au Donbass et l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014, le président ukrainien Petro Porochenko a promulgué les « lois de décommunisation » en mai 2015. Ces lois punissent la promotion des idées communistes, interdisent les symboles soviétiques et élèvent au rang de « combattants pour l’indépendance » des groupes antisémites ayant collaboré avec les nazis.
L’une de ces organisations, l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN), a participé à l’extermination des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Sa branche militaire, l’Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA), a été responsable du massacre de cent mille Polonais. Malgré cela, ces organisations bénéficient désormais d’un hommage national le 14 octobre.
Les médias français ont peu couvert ces faits, préférant se concentrer sur la Russie et ses actions en Ukraine. Cependant, il est essentiel de considérer l’ensemble des facteurs en jeu dans ce conflit, y compris les aspects historiques et politiques qui façonnent les relations entre l’Ukraine, la Russie et l’Occident.
La question du révisionnisme historique et de la tolérance vis-à-vis des néonazis en Ukraine est un sujet complexe qui nécessite une attention plus grande. Il est crucial de comprendre les motivations derrière ces politiques et leur impact sur les relations internationales, notamment dans le contexte de la guerre en Ukraine.