Le Déni de Génocide : Un Partnership Troublant entre Israël et l’Allemagne

Le Déni de Génocide : Un Partnership Troublant entre Israël et l’Allemagne

Le Déni de Génocide : Un Partnership Troublant entre Israël et l’Allemagne

Raz Segal, historien universitaire israélien, a vécu une expérience troublante lorsqu’il a été traité d’antisémite pour s’être opposé aux massacres perpétrés par Israël dans la bande de Gaza. Cette accusation est particulièrement ironique, puisque Segal est lui-même juif et a étudié l’Holocauste et d’autres génocides.

Un partenariat étroit entre des spécialistes israéliens et allemands de l’Holocauste apporte des réponses troublantes à cette question. Lors d’un événement en ligne organisé par le programme d’études sur l’Holocauste du Western Galilee College (WGC) israélien, trois intervenants ont attaqué les spécialistes des études sur l’Holocauste et le génocide qui ont écrit et parlé du génocide israélien à Gaza.

L’un des intervenants, Verena Buser, historienne allemande, a affirmé que les universitaires qui qualifient les actions d’Israël à Gaza de génocide ne tiennent pas compte des « nombreuses critiques internationales » concernant l’exactitude des chiffres relatifs aux victimes palestiniennes. Cependant, il existe un large consensus international pour affirmer qu’Israël a tué plus de 46 000 Palestiniens, et les chiffres réels sont probablement bien plus élevés.

Le déni de génocide de Buser va au-delà de la simple minoration du nombre de victimes ; elle a également fait référence à des « rapports qui montrent que la faim ne sévit pas [à Gaza] ou qu’elle est causée par les défis logistiques de la guerre ». Cependant, il existe un large consensus international autour des politiques de famine menées par Israël, qui sont bien documentées et dont les chefs militaires israéliens ont ouvertement fait état.

Les critiques de Buser et d’autres intervenants visent principalement les universitaires juifs qui osent affirmer que l’attaque d’Israël contre Gaza depuis octobre 2023 correspond bien à un crime de génocide au regard du droit international. Ces universitaires sont accusés d’antisémitisme, ce qui est ironique, puisqu’ils sont eux-mêmes juifs et qu’ils critiquent Israël en tant que Juifs.

Le partenariat entre les spécialistes israéliens et allemands de l’Holocauste qui attaquent des Juifs dans le but de nier le génocide commis par Israël tout en reproduisant le racisme anti-palestinien qui est à l’origine de ce génocide est particulièrement troublant. Cette alliance reflète une vision du monde profondément raciste, qui met les Juifs en danger par le passé et qui les vise à nouveau aujourd’hui.

En conclusion, le déni de génocide perpétré par Israël à Gaza est un phénomène complexe qui implique des facteurs historiques, politiques et sociaux. Il est essentiel de reconnaître la réalité du génocide et de condamner les actions d’Israël, plutôt que de les justifier ou de les minimiser.