Mois : décembre 2024

George Ibrahim Abdallah Libérable Depuis 1999 : Le Combat Continue

George Ibrahim Abdallah Libérable Depuis 1999 : Le Combat Continue

Date: 2024-12-18

Le cas du militant politique George Ibrahim Abdallah, libérable depuis 1999 selon la décision d’un juge d’application des peines, fait encore une fois l’objet de débats. Sa situation met en lumière les pressions exercées par les États-Unis et Israël sur la France au cours des dernières décennies.

Le 19 décembre 2024 marquera un moment crucial pour Abdallah, avec le procès d’appel prévu concernant sa libération. Cette décision pourrait changer non seulement son destin personnel mais aussi l’orientation de la lutte contre les injustices politiques en Europe.

Depuis des années, une coalition solide de militants et de défenseurs des droits humains milite pour que Abdallah soit libéré. Ce soutien vise à dénoncer la manipulation systématique de son cas par le passé. En 2013, un juge avait déjà accordé sa libération conditionnelle mais l’intervention du Parquet national antiterroriste a empêché cette décision d’aboutir.

Abdallah est connu pour sa résistance face à la colonisation israélienne en Palestine et son engagement dans le combat contre les attaques militaires sionistes au Liban. Il prône une société progressiste basée sur des valeurs de justice sociale, loin du système capitaliste qui domine actuellement.

Dans cette lutte, Abdallah reste un symbole fort malgré quarante années d’incarcération. Sa capacité à inspirer et à se battre depuis sa cellule est remarquable. Il exprime son espoir de retrouver sa famille et son pays, tout en restant lucide face aux défis qui l’attendent.

Un rassemblement important est prévu le 21 décembre à Paris pour appuyer la cause d’Abdallah. Les participants sont appelés à converger au départ de Barbés dans une manifestation solidaire et déterminée.

La libération de George Ibrahim Abdallah : un combat pour la justice

La libération de George Ibrahim Abdallah : un combat pour la justice

George Ibrahim Abdallah, le plus ancien prisonnier politique d’Europe, a été incarcéré depuis 1984. Malgré une décision de justice qui le libère, il reste toujours derrière les barreaux en raison des pressions exercées par les États-Unis et l’entité sioniste sur les gouvernements français successifs.

L’histoire de George Ibrahim Abdallah est celle d’un combat pour la liberté et la justice. Arrêté en 1984, il a été condamné pour des faits qui lui ont valu une peine de prison. Cependant, son incarcération n’est pas seulement due à ses actes, mais également à sa position politique en tant que communiste et internationaliste. Il a toujours défendu la cause palestinienne et a combattu pour la libération du Liban contre les attaques militaires sionistes.

La décision de justice qui le libère n’est pas une surprise, car George Ibrahim Abdallah est libérable depuis 1999. Cependant, les pressions exercées par les États-Unis et l’entité sioniste ont empêché sa libération à plusieurs reprises. Le procès d’appel aura lieu le 19 décembre 2024, et il est important de soutenir George Ibrahim Abdallah dans son combat pour la justice.

La solidarité avec George Ibrahim Abdallah est essentielle dans ce moment crucial. Il est important de se mobiliser pour exiger sa libération et de dénoncer les pressions exercées par les États-Unis et l’entité sioniste sur les gouvernements français successifs. La campagne unitaire pour la libération de George Ibrahim Abdallah a lancé un appel à converger à Paris le 21 décembre pour exiger sa libération.

Il est également important de rappeler que George Ibrahim Abdallah n’est pas seul dans son combat. Il y a actuellement un génocide en Palestine, et il est essentiel de continuer à se mobiliser pour la cause palestinienne. La libération de George Ibrahim Abdallah doit être une étape vers la libération de tous les prisonniers politiques.

En fin de compte, la libération de George Ibrahim Abdallah est un combat pour la justice et la liberté. Il est important de soutenir ce combat et de dénoncer les pressions exercées par les États-Unis et l’entité sioniste sur les gouvernements français successifs.

Le Cyclone Chido : un désastre pour Mayotte

Le Cyclone Chido : un désastre pour Mayotte

Le cyclone Chido, qui a frappé l’archipel de Mayotte le 14 décembre, a laissé des traces de destruction sans précédent. Les rafales de vent ont dépassé les 220 km/h, une intensité rarement vue dans la région. Le préfet François-Xavier Bieuville a estimé que « des centaines, voire des milliers de personnes » auraient péri.

Les images de destruction sont choquantes : des habitations éventrées, des toits arrachés, des fenêtres brisées et des bidonvilles réduits à des amas de métal tordu. Le port est jonché de bateaux échoués, empilés les uns sur les autres. Les arbres déracinés et les tôles envolées accentuent cette vision apocalyptique.

La situation reste chaotique : 15 000 foyers sont sans électricité, les routes sont impraticables et les communications intermittentes rendent difficile l’évaluation précise des pertes humaines et matérielles. Le système hospitalier est « très endommagé » et les centres médicaux sont « inopérants », selon le gouvernement.

Le cyclone Chido est un phénomène naturel, mais il a potentiellement été exacerbé par le réchauffement climatique. Les études ont montré qu’un climat qui se réchauffe tend à rendre les cyclones plus intenses. La température élevée des eaux de surface de l’océan Indien a pu fournir un immense réservoir d’énergie à Chido.

La catastrophe de Mayotte est d’autant plus dramatique que le département souffre d’une vulnérabilité structurelle profonde. 77 % de la population vit sous le seuil de pauvreté, et 1 personne sur 3 réside dans une habitation précaire faite de tôle. Ces bidonvilles ont été complètement rasés par le cyclone.

L’État français est critiqué pour sa gestion de l’archipel. Le rapport de l’inspection générale de six ministères publié en 2023 dénonçait déjà « une faillite généralisée des administrations publiques » à Mayotte. Malgré les promesses d’investissements, le département reste sous-équipé en infrastructures de santé, d’éducation et d’accès à l’eau potable.

Pour protéger les populations les plus exposées, il faut investir dans un urbanisme adapté et une réduction des inégalités. Les secours militaires sont en route, mais sans une prise de conscience réelle des facteurs de vulnérabilité, Mayotte restera une proie facile pour les catastrophes à venir.